Les fêtes d’école,
les goûters d’anniversaire, le portail vert du sentier des Prieux, les goûters
à base de pains au chocolat, les «Papa, est-ce que je peux aller dormir chez
Margot silteplé ?», les chorégraphies en pyjama filmées par tes parents, ton
walkman et cette cassette qu’on écoutait régulièrement, les jeux dans la cour
de Saint-Ex, puis nos premières boums, les disputes avec les autres pestes,
mais aussi nos engueulades stupides et notre fierté à la con (ahem ;) ),
la bataille d’eau d’une fête d’école, avec madame K. et Amélie, le conseil
municipal des enfants, les cross Auchan, et donc les journées à Bellewaerde, la
chair de poule à la piscine, nos premières soirées pyjama, les gâteaux au
chocolat, les cours de théâtre au collège, une semaine à Tachincourt et nos
grattages de nez, « Foufi, y a des avions qui te tombent dessus », ta
communion, les grands yeux que tu faisais dans le noir pour embêter Nat, les
soirées déguisées au 21 rue Lorthiois, tous nos petits mots, les discussions
all night long, «Je crois que c’est mon père qui se lève … », tes visites en
Bretagne, un premier janvier à la plage, les salades de ta maman, et son
appareil photo aussi (Merci Nel !), les photos avec les ballons gonflés à
l’hélium, les visites presque annuelles pour Noël, toutes nos cartes postales
(plus souvent les tiennes que les miennes, d’ailleurs, désolée), notre semaine
à Milan, pour laquelle je ne vous remercierai jamais assez, le bus 57 et nos
cinq kilomètres à pied (ça use les souliers), Obika, nos tragus gauches et une
glace sur les marches de l’opéra, mon envie de découvrir un jour Madère. Et tous nos «
Quand on sera grande … »
Aujourd’hui, tu
deviens un peu plus grande. Joyeux vingt-deux ans, Margot, mon Sugar Baby Love.
You’re the very best Popeye I’ve ever met.